A l’issue de l’assemblée générale ordinaire mais néanmoins élective de la Ligue de golf de Nouvelle-Calédonie mardi soir au Cise à Koutio, Dumbéa, une nouvelle équipe est aux commandes, celle du désormais président Jean-Benoît Pedeutour. Tout sauf une surprise, il n’y avait qu’une seule liste déposée.
Il y a sept ans, Philippe Dano prenait les rênes de la Ligue pour deux mandats, dont le second marqué par la pandémie de Covid-19. Un caillou dans la chaussure pour l’ancien président qui estime cependant avoir obtenu de très bons résultats. » On a très bien travaillé, les jeunes prennent le pouvoir au fur et à mesure, et ce n’est pas fini. On a de très bons joueurs qui sortent, très travailleurs. Même si pendant trois ans le Mobil South Pacific Junior Open n’a pas pu accueillir de joueurs étrangers, nous nous sommes évertués à maintenir cette compétition en local pour motiver nos jeunes qui eux non plus ne pouvaient pas voyager.«
Un bilan que Philippe Dano a approfondi pendant presque deux heures dans une salle pleine, soulignant aussi les excellents résultats des joueurs calédoniens lors des jeux du Pacifique aux Samoa en 2019 et aux Salomon en 2023 (les rapports moral, financier, d’activités et sportif seront en ligne dans une semaine sur le site de la Ligue, Ndlr). Un bilan somme toute honorable, avec en sus un peu moins de sept millions en caisse à la disposition de la nouvelle équipe, sans compter les différentes subventions à venir pour cette année 2024.
« Il va falloir refaire nos statuts en premier. »
Jean-Benoît Pedeutour
Le nouvel élu, qui a rapidement énuméré les noms des personnes figurant sur sa liste, et leurs fonctions, a précisé l’importance de la tâche qui l’attend. « C’est très simple, il y a déjà plein de choses qui sont faites, mais il nous faudra découvrir le fonctionnement actuel du monde golfique calédonien, précise-t-il, mais en 2024 on prend nos marques. Ensuite, à nous d’imaginer ou de penser comment on peut développer notre sport sur le Caillou. » Sans oublier le côté administratif très lourd à prendre en compte cette année, puisque les gestionnaires de parcours doivent être associés à la structure, c’est-à-dire avec un droit de vote. « Il va falloir refaire nos statuts en premier. »
Mais aussi se rapprocher rapidement de la Fédération française de golf, de l’Agence nationale du sport, de la Direction de la jeunesse et des sports de Nouvelle-Calédonie et du Comité territorial olympique et sportif. Des démarches qui ne seront pas une sinécure.