Il faisait partie des équipes de la Ligue du Caillou sous les mandatures d’Alain Thémereau et de Philippe Dano, et… il fait partie de la nouvelle, c’est le seul, depuis le 2 avril, celle de Jean-Benoît Pedeutour. Professeur des écoles à Nouméa, à Isidore-Noëll, Montravel, depuis des années, partons à la découverte de François, sexagénaire incontournable de l’Association du golf club de Dumbéa (AGCD).
Vous avez deux casquettes de bénévole, une à l’AGCD et l’autre à la Ligue.
Oui, on va dire que je suis un bénévole actif.
Pour quels rôles ?
Je suis passé par tous les rôles, président de la commission sportive, responsable de l’école de golf, vice-président, et là je suis au service de l’association tout simplement. Pour la Ligue, j’ai commencé comme secrétaire sous l’ère Thémereau, il y a bien dix ans, et aujourd’hui, avec l’accord de Philippe Dano, j’ai rejoint la nouvelle équipe en tant que secrétaire, et là aussi en me mettant au service de la ligue, comme aujourd’hui être dans l’organisation du premier Mérite Jeunes de l’année, à Dumbéa.
En tant qu’enseignant, vous êtes au service des enfants, en tant que bénévole, vous l’êtes aussi pour les adultes ?
Complètement. De la collectivité golf en général. De celle de mon club et de celle du Caillou.
Comment avez-vous découvert le golf ?
J’ai toujours voulu jouer au golf ! Et, dès que j’en ai eu les moyens, c’est-à-dire quand je suis devenu instituteur, à 43 ans, je me suis mis au golf à Dumbéa. C’est à ce moment-là seulement que mes moyens financiers me l’ont permis.
Une journée type de bénévolat, comment se déroule-t-elle ?
C’est très simple, cela a commencé hier* car tout demande une préparation. Il faut éditer les cartes, être en lien avec les arbitres, donc être à leur service. Mais bien avant en fait, ce sont des échanges de mail avec tous les prestataires pour que tout se déroule pour le mieux, et demain je serai là aussi jusqu’à la remise des prix.
Vous êtes donc en place toute la journée ?
Oui, car il y a des tâches importantes à faire mais aussi les menues, telles les subventions ANS (Agence nationale du sport) à préparer.
« Nous venons d’envoyer trois jeunes en Australie, pris en charge à 100% par l’association. »
Un mot sur cet organisme ?
C’est un organisme étatique qui est chargé de développer l’accès à la pratique sportive pour toutes et tous et de favoriser le sport de haut niveau et la haute performance sportive, en particulier dans les disciplines olympiques et paralympiques. Pour obtenir des subventions de sa part, il faut monter des dossiers, tâche à laquelle je vais m’atteler dès aujourd’hui.
Quels types de dossiers/projets ?
Ce que nous mettons en œuvre chaque année ! Les déplacements « jeunes », les formations au sein de l’école de golf, la contribution de l’AGCD pour sa quote-part au bon fonctionnement du CTE (Centre territorial d’entraînement), le développement du golf féminin… donc surtout exonérer au maximum la contribution financière des parents.
« Nos adultes ne sont pas oubliés. »
Vous avez un exemple concret ?
Oui, nous venons d’envoyer trois jeunes en Australie auprès du centre d’entraînement de Loïc Truet (pro calédonien installé sur la Gold Coast, NDLR), donc transport, hébergement, frais de stage, nourriture, tout ceci a été pris en charge par l’association. Avec un accompagnant aussi, l’autre ayant déjà un billet en poche gagné lors d’un tirage au sort !
Pour quelle somme ?
Ouh là là, il faut faire une belle addition, mais ça va dépasser le million. Une autre action en faveur de nos jeunes, et c’est à l’initiative de notre président Denis Bréant, c’est l’encadrement de nos meilleurs jeunes lors de compétitions, par Grégory Humbert. Les adultes ne sont pas oubliés, nous leur proposons des entraînements réguliers toute l’année et non plus la semaine précédant un interclubs, par exemple.
L’année dernière, une nouvelle compétition a vu le jour, la Dumbéa Cup, sur trois tours, avec la victoire de David Hay, un de vos membres. L’aventure se poursuit-elle cette année ?
Tout à fait. L’association avait dit banco et avait soutenu ce projet, cette année il nous faut préparer un dossier à transmettre à l’ANS pour avoir plus de moyens.
*Interview réalisée le 1er jour du Mérite Jeunes le 9 avril